vendredi 18 avril 2014

Le parler lyonnais

Les détectives du club enquête au collège de Jean Moulin ont travaillé autour du parler lyonnais. Après avoir listé les mots lyonnais du livre Le mystère de la tète d'or , ils ont cherché leurs définitions grâce à des dictionnaires en lignes. Ils ont ensuite écrit une histoire en utilisant ces mots


Caquenano:homme timide ou bête
Bogue: grand sac de jute
Berchu: qui a perdu une dent
Barjoque: bavarde parle de tout et à travers
Drouillex: vieux objets ou vieux vêtements
Sampille : guenille
Gargnas:gamins bruyant
Ganade:mâchoire
Gabouille : eau plus ou moins propre
Sicotti : vacarme
Canut : Tisseur de soie lyonnais et sa femme.
Traboule : Allée qui traverse un pâté de maisons d'une rue à une autre rue. A Lyon, nous avons nos célèbres traboules qui participent au côté mystérieux de la cité.
Cougne : Mendiant.
Grole : Utilisé surtout au pluriel : mauvaises chaussures. Où as-tu déniché ces grollons ?
Drouille : Vieux objets ou vieux vêtements.
Filasse : fille avec un sens péjoratif .
Bazut : bêta , benêt , idiot …
Magnarie : bâtiment pour l’élevage des ver a soie .
Bugne : 1 . personnage maladroit
2 . un gâteaux
3 . droit comme une bugne ( être droit )
Gône : un gamin
Colombe : femme
Bourre : chevelure


Il était une fois un gône caquenano, fils d'un canut , il était gauné : il portait des grolles,des drouilles pleines de gabouille . Il était berchu et sa sœur était une fillase. Il portait une bogue pour revenir du marché de la croix rousse et une bugne sur la tête . Il passa sur une traboule en mangeant des gratons et vit un apindeur avec qui il barjaqua. A force il s'embierna et il repartit. Il rencontra une cougne et lui donna ses grolles. Il repartit chez lui. Le lendemain en retournant au marché , sous la traboule il vit la cougne morte étendue sur le sol. Il gisait dans un cruchon de sang , autour duquel le gône aperçu des traces de gabouille en forme de grôle en direction de la Saône . Un urbain approcha, en voyant la scène il pensa que le gône était l'assassin. Il décida donc de l’emmener au commissariat pour l'interroger. Des garagnas , amis du gône, décidèrent d'aider leur amis en enquêtant. Il trouvèrent un témoin : une autre cougne avait aperçu l'assassin de dos. Il le décrivit comme une grande colombe avec une bourre brune et un bleu sur la joue. Les garagnas suivirent les traces de grôle jusqu’au pont St Vincent. Sous le pont il y avait six personnes dont cinq colombes. Parmi les cinq, quatres grandes ; parmi les 4 2 brunes et parmi les deux une seule avait un bleu sur la joue. Les garagnas allèrent trouver les urbains pour dénoncer la meurtrière. Le jeune gône fut donc libérer et il remercia ses amis en leur offrant des bugnes.